L’Imam Franck Amin nous fait voyager à travers le passé et comment l’appliquer à notre vie quotidienne. En Islam, il n’y a pas de traitement différencié pour ceux qui sont d’une classe ou d’une race différente. Nous sommes tous jugés par Dieu de la même manière. Vous n’êtes pas meilleur que quelqu’un d’autre parce que vous avez peut-être décidé de porter le hijab, vous priez davantage, vous avez mémorisé une partie du Coran. Il est important de toujours rester modeste.
La modestie se présente également sous la forme d’être là pour vos frères et soeurs. S’ils ont besoin d’un coup de main pour les aider, vous y êtes. Vous ne pensez pas que vous êtes au-dessus d’aider et d’élever votre communauté. Vous pouvez être là pour eux sans jugement. N’oubliez pas que Dieu aide ceux qui aident les autres.
Abdullah le Compagnon et la Modestie
Il y avait un homme, Abdullah, qui aimait tant Allah et le Prophète (la paix soit avec lui). Abdullah était alcoolique. Il devenait souvent tellement ivre qu’il devait être amené chancelant dans les rues devant le Prophète (la paix soit avec lui), et chaque fois, le Prophète (la paix soit avec lui) ordonnait que la punition prescrite soit exécutée. C’était un événement courant.
Après qu’Abdullah ait quitté l’une de ces condamnations trop fréquentes, l’un des compagnons a dit à propos d’Abdullah:
“O Allah le maudit! Combien de fois il est convoqué pour cela! “
Le Prophète (que la paix soit sur lui) a réprimandé ce compagnon en disant:
Ne le maudis pas, car je le jure par Allah, si seulement tu savais à quel point il aime Allah et Son messager.
(Al-Bukhari)
Le prophète Muhammad (que la paix soit sur lui) a ensuite ajouté:
N’aidez pas Satan contre votre frère.
(Al-Bukhari)
La leçon que nous en tirons est de ne jamais donner nos frères et sœurs au diable simplement à cause de leurs actions. La modestie est un acte dans lequel nous ne sommes pas meilleurs que même ceux de notre communauté qui ne sont peut-être pas sur le chemin parfait. Si le Prophète peut se lier d’amitié et plaisanter avec un ivrogne, qui sommes-nous pour penser que nous sommes meilleurs.
